Sara Fernanda Giromin, plus connue sous le nom de Sarah Winter, fondatrice du mouvement ultra-féministe Femen, au Brésil en 2012, a organisé nombre de manifestations « seins nus » ayant attiré l’attention des médias.
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ourtant, 3 ans après, la jeune militante fait volte-face, présente ses excuses aux chrétiens pour son « comportement offensant » et déclare la guerre au féminisme et à l’avortement.
« Je demande pardon aux chrétiens pour nos protestations féministes... Nous sommes allées trop loin. »
Ce changement radical est survenu lors de la naissance de son fils, alors qu’elle avait, quelques années auparavant, eu recours à un avortement.
Un mois après la naissance de son fils, Sara Giromin écrivait sur sa page Facebook :
« Je me suis repentie d’avoir eu un avortement et aujourd’hui je demande pardon. Il y a un mois hier que mon bébé est né et ma vie a un sens nouveau. J’écris ceci pendant qu’il dort sereinement sur mes genoux. C’est la sensation la plus extraordinaire du monde entier. »
Elle ajoute dans un vibrant appel :
« S’il vous plaît, vous qui cherchez désespérément à avorter, réfléchissez, faites attention. Je regrette énormément l’avoir fait. Je ne veux pas qu’il vous arrive la même chose. »
Sarah ne s’arrête pas là puisqu’elle dénonce aujourd’hui le mouvement Femen et l’accuse même d’être une secte
« J’ai vu le mouvement féministe couvrir des faits de pédophilie et persécuter des femmes… Je suis témoin que pour les Femen, les femmes n’ont aucune importance mais ne servent que de carburant pour alimenter le feu haineux de la secte féministe ».
Dans un ouvrage de témoignage publié récemment, Vadia não ! Sete vezes que fui traída pelo feminismo, (Pas salope ! Sept fois trahie par le féminisme), la jeune femme explique de quelle manière les activistes du mouvement l’ont poussée à consommer des drogues, avoir des relations non consenties avec des inconnu(e)s, alors même que le mouvement prétend combattre pour le droit des femmes.
Sarah déclare également que la seule personne chez qui elle a trouvé une oreille compatissante, fut une universitaire plus âgée, réputée conservatrice et anti-féministe.
Sarah Giromin donne aujourd’hui des conférences pour dénoncer le féminisme, l’idéologie du genre et le marxisme culturel, au côté d’une psychologue évangélique, Marisa Lobo.
« Aujourd’hui, je suis plus heureuse et je suis en mesure d’aider beaucoup plus de femmes ».
H.L.
Source : LifeSiteNews